La Syrie à la une du Monde constitue à l’heure un goulot d’étranglement. A sa commande, un homme, qui semble dictateur entêté, veut tout entendre sauf abandonner le pouvoir à des rebelles, et pour cela est prêt à commettre toutes les atrocités possibles. Il ne s’en prive d’ailleurs pas au regard de ce à quoi nous assistons tous les jours.
La conscience humaine est appelée à intervenir pour y mettre fin. Mais le hic, c’est comment lorsque la Russie membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU s’oppose à tout emploi de la force sans laquelle il serait difficile de venir à bout des acteurs en présence. Cet état de fait a eu pour conséquence la division qui place l’Europe et les Etats-Unis leaders dans pareil cas d’un côté et la Russie de l’autre. Sur cette question mêmes les Pays arabes ne soufflent pas dans une seule flûte. C’est là que la question se pose de savoir quelle attitude prendre, lorsque l’on a en mémoire les conséquences des interventions militaires de l’OTAN en Libye et ailleurs, et aussi, quand il existe de sérieux doutes sur la volonté des rebelles qui se font aider par des djihadistes.
Il est impérieux et urgent cependant de trouver un moyen de ramener le calme pour éviter que cette situation ne dégénère et enflamme la région oü la récurrence des violences fait monnaie.
Alors surgit l’affaire d’armes chimiques qui choquent l’entendement humain. Si cela s’avère vrai, les auteurs sans merci méritent d’être punis . Une première mission qui ne donne pas de résultat des experts de l’ONU fut dépêchée sur les lieux à l’effet de déterminer cette véracité et quels en sont les mécènes. Mais des témoignages plus que probants et persistants font état de l’utilisation de ces armes. Une autre mission étant sur place et n’ayant pas encore rendu ses conclusions, et pendant ce temps on dénombre des milliers de morts, le camp des forts cherchent la possibilité de contourner les obstacles à une intervention militaire dite ciblée, et cela malgré l’existence de risques que ces méfaits soient l’œuvre des rebelles qui sont portés dans le cas d’espèce.
La communauté internationale a le cœur sur la main et attend de voir l’aboutissement de tant de contradictions, avec l’espoir qu’il sera pour les intérêts du peuple syrien et de tout le monde.