DANS L’AFFAIRE DES 49 MILITAIRES IVOIRIENS, L’IMPULSIVITE NE SIED PAS

 Le 09 juillet 2022, des prétendus militaires de l’armée régulière de la République de Côte d’Ivoire ont débarqué dans le territoire malien sans autorisation aucune, pratiquement en clandestins, avec des armes de guerre lourdes et de quantité importante, puisque ayant été  obligés d’affréter un avion spécial pour les transporter. Et comme des enfants pris en flagrant délit de crime, ils se confondirent en contradictions dans leurs déclarations avant que les autorités ivoiriennes s’essayissent à jetter de la poudre aux yeux en faisant croire qu’ils étaient en appui logistique de leur contingent basé à Tombouctou. Quand cette explication fut battue en brèche par la Minusma, ce fut le branle-bas en Côte d’Ivoire donnant lieu à différents montages afin de dissuader de leur statut de mercenaires, car il n’y avait pas d’autres qualificatifs pour les peindre, et même des menaces à l’endroit des autorités et au peuple maliens. C’est comme tel voleur surpris par le propriétaire du bien et en position de faiblesse qui menace ce dernier de l’avoir surpris. C’est le monde à l’envers. Et voulant trouver une disculpation par tous les moyens, des révélations étonnantes furent fournies. Ainsi, les Maliens apprirent qu’il y a déjà eu huit (08) rotations de ces soldats clandestins, dans l’ignorance totale du contexte dans lequel celles-ci ont servi.

Dès lors, toutes les supputations sont possibles, parmi lesquelles celles de savoir si, tout ce temps qu’ils violent le territoire malien, leurs actions se sont inscrites dans les intérêts du Mali qui lutte pour la paix et son intégrité.
C’est pourquoi, rares croient à leur version dévergondée de mission de protection à l’armée allemande, par l’entremise de Sahel Aviation Services. A ce niveau, la confusion règne, car il n’existe aucun contrat entre eux et les allemands, et celui qui les lie à la société aéronautique est périmé. Là, l’étonnement est à son comble quand c’est une armée comme celle de l’Allemagne qui se fait protégée par une armée ivoirienne qui était en déconfiture devant l’armée française lors de la crise qui a permis à Alhassane Dramane Ouattara d’accéder au pouvoir grâce au renversement de M’Bagbo. Encore, plus, quand c’est une armée qui se transforme en une société de gardiennage. Peut-on exclure, dans ce cas, que l’armée ivoirienne et l’armée allemande filaient du mauvais coton à l’armée malienne, et étaient à l’origine de beaucoup d’attaques attibuées aux terroristes? C’est une des justifications que l’on peut donner au communiqué insultant de l’Allemagne demandant la libération immédiate des mercenaires ivoiriens. Enfin, dans quel monde se trouve-t-on désormais lorsque, sous couverture de l’ONU, toutes les violations au droit international sont permises? Quel sens donné à des éléments nationaux de soutien, à la charge de pays contributeurs au lieu de l’ONU, censée se pourvoir en moyens plus ou moins suffisants, détenir le pouvoir de contrôle sur toutes les forces évoluant dans son sillage? Mais, malheureusement, l’immixion par ce biais des soldats ivoiriens, a révélé que les instances de l’ONU n’avaient pas de contrôle entier sur les hommes qui viennent agir sous son couvercle, voire sous sa couverture. En tout cas, pour bon nombre de gens, cette appelation d’éléments nationaux de soutien est nouvelle, et les textes les créant demeurent flous.
Ainsi, c’est la même ONU qui veut se mettre à travers les actions entreprises par les autorités maliennes pour mieux cerner les motivations réelles du comportement de ces 49 prétendus soldats ivoiriens, alors qu’aucun des pays composant le Conseil de Sécurité ne permettra de tels manquements à son intégrité territoriale. Elle est suivie, en cela, par ceux-là qui accusent le Mali de vouloir se mettre à dos tout le monde, en sachant que la réalité est tout autre. 
Aussi, à la suite de toute la mascarade en vue de justifier l’injustifiable, la voie des négociations fut empruntée. Mais celle-ci n’aboutit pas devant l’intransigeance du Président ivoirien qui sur son piédestal pense qu’il est supérieur au Mali et qui refuse tout compromis allant dans le sens d’adoucir les positions. D’ailleurs, la Justice s’était déjà saisie du dossier, ce qui ne permettait plus d’éteindre l’action publique par des négociations, une fois le droit des procédures est respecté, sauf pour raison d’Etat.
C’est  ce niveau que certains ivoiriens ont choisi pour chercher à monter les enchères au lieu de présenter un profil bas dans le tort. Ceux-ci, contrairement à ceux qui sont doués de bon sens, appellent à la violence contre les Maliens vivant en Côte d’Ivoire, même contre ceux qui y vivent depuis belle lurette. Il y en a même qui demandent de rompre le contrat de fourniture d’électricité qui lie le Mali à la Côte d’Ivoire. Quelle étroisse d’esprit? Que reproche-t-on aux Maliens qui vivent en Côte d’Ivoire dans cette affaire? C’est eux qui sont à la base de ce qui est arrivé? Ne savent-t-ils pas que le contraire donnera les mêmes effets? Les autorités ivoiriennes permettraient-t-elles que des militaires maliens se comportent ainsi sur leur territoire? Mêmes les concerts des artistes maliens ont été boycottés à tort, alors que ceux-ci sont les plus favorables à une issue négociée et apaisée. Ils doivent plutôt s’en prendre à leurs autorités qui se soucient peu de la légalité et des relations séculaires qui unissent les deux peuples. Leurs autorités qui pensent plus aux intérêts de la France que de leurs intérêts à eux Ivoiriens. C’est difficile à croire, mais cela peut être une réalité que le Dirigeant actuel de leur pays endosse le jeu de la France au profit des terroristes contre le Mali. A toutes les occasions, il n’a pas hésité à le prouver, en plus du fait qu’il craint pour son propre sort, ayant brigué un troisième mandat contestable. Il ne souhaite pas subir les mêmes sorts que Tandia au Niger et Alpha Condé en Guinée. Cependant, il a plus intérêt à aider les autorités actuelles du Mali qui ont la caution morale de tout un peuple et préserver la fraternité des deux pays, que de vouloir les briser coûte que coûte, quelle que soit la reconnaissance qu’il voue à la France. 
Nul n’ignore que depuis le 17 janvier 1992, le Mali vit sous perfusion de terroristes de tous acabits. Et aussi, avec la nouvelle donne d’une autorité qui a soucie du devenir de son pays, toute manifestation qui va à l’encontre de la volonté de tous les Maliens ne peut plus être tolérée. La raison peut le comprendre ainsi.

UN ILLUSIONNISTE SE PAYE LA TËTE D'UN HUISSIER



 

La renommée de l’Huissier N.K avait franchi les frontières du Mali, si bien qu’il était connu même dans les pays voisins, notamment en Guinée où il avait établi une relation maraboutique solide, qui lui prodiguait régulièrement des bénédictions.

Un jour, un homme de grande taille, de corpulence remplie, teint très clair, habillé entièrement d’un grand boubou et d’un pantalon bouffon blancs, abhorrant une barbe et une moustache bien taillées, avec un air débonnaire, fut conduit à son Etude. Ce dernier se présenta à lui comme un envoyé du marabout guinéen. Sans vraiment le connaître, et n’ayant pas eu le temps de contacter ledit marabout, il le reçut et lui fit conduire à la maison, à laquelle il instruit l’installation du nouveau venu. Pour tout bagages, il n’avait qu’un autre complet tout aussi blanc, ses livres coraniques et un écriteau dont l’encre noirâtre est préparée généralement par les marabouts.

Durant les premiers jours de son séjour qui n’avait pas duré, la première remarque était qu’il ne manquait aucune heure de prière à la mosquée d’à côté. Et cela, toutes les prières, sans exception. Et chaque prière était accompagnée de l’égrenage du chapelet et de lecture de coran. A l’occasion, il prêchait la bonne parole avec une telle éloquence que toute la famille de l’Huissier était convaincue qu’il était un grand marabout.

Un matin, alors que l’Huissier était allé au bureau, et les femmes étaient occupées à la cuisine, il appela un des fils de NK qui venait de passer devant la porte de la chambre qu’il occupait. Il posa la question à ce dernier pour savoir comment il se rendait à l’école. Ce dernier lui répondit que dès fois il s’y rendait avec le vieux, et parfois il empruntait le transport en commun. Il intima au jeune de se rendre au marché et de s’enquérir du prix d’une moto de ses préférences. Aussitôt, celui-ci se rendit au marché et obtint le prix d’une moto DT à plus de sept cent mille (700.000) FCFA, Le marabout informé, le fit asseoir sur le bout de la natte qui couvrait une bonne partie de la chambre, et réalisa un miracle par quelques incantations. De l’autre bout de la natte sur laquelle lui-même était assis, il tira les sept cent mille (700.000) FCFA et dit au fils de NK d’aller acheter la moto, mais avant de n’en parler à personne.

Quand le fils vint avec la moto et informa, enfin, que c’est le marabout qui la lui a payée, et de quelle manière, toute la famille fut subjuguée, Maître Huissier en plus. Dès cet instant, toutes les conditions d’accueil du marabout furent encore renforcées et agréables. Il déplaça pratiquement le centre d’intérêt vers sa personne. NK n’avait désormais yeux et oreilles que pour lui, et lui vouait un respect assimilable à une adoration. Il arrivait qu’il passât toute la journée auprès de ce marabout.

Quand le marabout sut qu’il était totalement acquis à sa cause, que le paroxysme de la confiance était atteint, il lui demanda d’amener tout argent qu’il a en sa possession afin qu’il le multiplia par cinq. NK vendit une de ses maisons, vida ses fonds de caisse et ceux de ses clients, et lui apporta cet argent dans une mallette. La somme était de quarante cinq millions (45.000.000) FCFA.

Lorsque leur causerie parvint à minuit comme d’habitude, le marabout se retira dans la chambre dont il ferma la porte à clé presqu’en présence de NK, avec la promesse de se consacrer au travail, par rapport aux djinns, de multiplication des quarante cinq millions par cinq.

D’habitude, c’était le marabout qui se réveillait à 05 heures du matin chaque jour pour se rendre à la mosquée. Mais, ce jour, personne ne l’entendit ouvrir la porte et même le moindre bruit de sa part. Quand ce fait insolite fut porté à NK qui l’attendait impatiemment, il ne trouva d’autre explication que le marabout a du passer toute la nuit à travailler; que donc, il dormait encore; que dans ce cas d’attendre 10 heures le temps qu’il se réveillât. A 10 heures encore du matin, que dalle, rien, il n’existait aucun signe de vie du marabout. Alors, NK se résolut à tambouriner d’abord légèrement la porte, ensuite avec insistance et puis avec des coups à réveiller un mort. Toujours pas de manifestation humaine dans la chambre. C’est alors qu’il comprit qu’il venait d’être victime d’une escroquerie.. Ce qui était étonnant, le marabout était parti de la chambre sans qu’aucune porte ou fenêtre soit ouverte. Il semble que dans ce cas de figure, il a pu certes utiliser une science qui lui a permis de sortir à travers un trou de la fenêtre ou à travers le mur. Etait-il que l’escroc avait disparu miraculeusement, en ne laissant derrière lui que la natte sur laquelle il couchait. NK, dans son affolement causé par ce déboire, se mit à courir dans tous les sens, à informer les services de police et de la gendarmerie et tous ceux qui étaient susceptibles de l’aider à retrouver le faux marabout.

A ce jour, l’homme continue à courir, et le pire, la relation maraboutique de la Guinée jure sur le coran qu’il n’avait  pas envoyé l’escroc à qui ce soit. Et se demande comment il a eu vent de la relation de Maître avec lui., pour l’identifier parmi ses nombreux talibés et visiteurs.

Enfin, afin que Maître rembourse l’argent de ses clients, il lui a fallu vendre une ou deux maisons, trimer dur et mettre en contribution toux ses amis tel que Feu Mamadou Sada Diallo.

UNE ARNAQUE IDIOTE

 

A nos jours, il est impensable que certains se laissent prendre facilement dans les subterfuges des arnaqueurs. Cette histoire rocambolesque que voici dépasse l’entendement éclairé.

H.T est un homme averti, intelligent, respecté et respectable, mais qui est resté, malgré tout, humble. Un jour, alors qu’il ne s’y attendait pas le moins du monde, il reçoit un coup de fil anodin. A l’autre bout du fil, quelqu’un se présente comme étant le Lieutenant Coulibaly, à la recherche d’un agent de marketing. En effet, le repertoire de HT porte un tel nom. Sans douter, il fait savoir qu’il ne connaît aucun agent en marketing, mais néanmoins il propose de s’informer en croyant rendre un service. Il appelle séance tenante un informaticien dont l’expertise dans le domaine est averée. Ce dernier, non plus, n’en connaissait pas, mais il se trouve en face de lui, au même moment, un camarade, mis au parfum, qui lui rappelle une dame dont la spécialité est le marketing. Aussitôt, ils font venir cette dame et lui expliquent que quelqu’un par l’entremise d’une connaissance respectable est à la recherche d’un agent de marketing. Celle-ci appelle le numéro de cette connaissance à l’effet de se proposer comme étant la personne que l’on cherche. HT lui donne le numéro du prétendu Lieutenant Coulibaly, sans oublier de conseiller la dame d’être attentive, c’est-à-dire de voir si c’est une affaire intéressante, dans le cas contraire de s’en laver les mains. La dame MK, à son tour appelle le faux Lieutenant. Ce dernier lui dit qu’il est intermédiaire d’un fournisseur de gel hydroalcoolique pour le CICR; que le CICR passe toujours par lui pour faire leur commande; que tout se passe bien, mais présentement il se trouve à Ségou, d’où il n’est pas en mesure de s’occuper de la fourniture; qu’il souhaite qu’elle le remplace dans la transaction.

Dès ici, une personne intelligente doit sentir un manège. Car comment une personne connue dans le domaine dont il se prévaut à Bamako peut manquer de trouver un collaborateur plus proche pour lui assurer une telle course, au lieu d’aller chercher un inconnu pour ce faire? La dame, malheureusement, n’a pas eu de soupçons.

Le monsieur Lieutenant lui donne un numéro de téléphone qui tombe sur une femme qui prétend être, en effet, représentante de CICR, en compagnie d’un autre homme.

Toujours, le monsieur lui donne le numéro du fournisseur du gel qui se trouverait, par ailleurs, à Koulikoro.

Encore, un indice qui pouvait éveiller les soupçons de la dame. Comment comprendre qu’au lieu de Bamako où, à l’époque, foisonne le gel hydroalcoolique, c’est à Koulikoro qu’il faut aller le chercher. Mine de rien, le prétendu fournisseur de Koulikoro l’informe qu’il possède autant de nombre de cartons qu’elle veut, et à un prix concurrentiel, parce que sur chaque carton elle peut réaliser un bénéfice de vingt cinq mille (25000) FCFA. Lorsque ce dernier sentit qu’elle avait mordu à l’hameçon, enchaine que le seul problème auquel il est confronté, cest le transport des cartons à Bamako. Peut-on croire que MK, domiciliée à Bamako voilà quelques années, soit aussi limitée pour ne pas avoir le moindre reflexe de se dire que cela est inadmissible; qu’une personne prétendant détenir d’importante quantité de cartons de gel hydroalcoolique ne puisse avoir les moyens du transport de ses marchandises.

A cela, également, elle tombe dans le piège, en demandant, sans refléchir, le coût du transport. Ce fournisseur de moindres scrupules lui rétorque que c’est cent cinquante mille (150.000) FCFA. Elle, simple coccinelle, ne trouve mieux à proposer que cent mille (100.000) FCFA. Comme dans un dialogue de sourds, celui-là s’empresse d’accepter et lui conseille d’envoyer les cent mille (100.000) FCFA par la voie d’orange money.

Et jusqu’ici, tout se passe au téléphone. Elle n’a pas physiquement rencontrer une seule fois ses protagonistes, et encore moins voir la matérialité  de la marchandise qui lui est proposée.

.Et alors, elle envoya les cent mille (100.000) FCFA par orange money, tel celui qui est dans sa chambre et qui jette son argent par la fenêtre. Le premier venu peut l’emporter.

Et puis, ce qui est sidérant, elle n’a même pas pris soin de requérir l’avis de ceux qui l’ont mise sur l’affaire avant d’effectuer quel que paiement que ce soit. Une affaire, qui avait pour origine la recherche d’un agent de marketing pour une prestation de services payants.

Mais, une fois cette somme envoyée, son interlocuteur, en l’occurrence le prétendu fournisseur, lui tire les vers du nez en lui exigeant d’en commander plus et de payer plus de transport, sinon il n’est pas en mesure de livrer la marchandise. C’est alors qu’elle a compris qu’elle est victime d’une arnaque. Affolée, elle appelle cette fois-ci son ami qui était en face de l’informaticien pour l’en informer. L’informaticien met au courant MT qui croyait en avoir fini depuis le moment où il a fait savoir que quelqu’un cherche un agent de marketing. MT conseille comme il se doit de saisir rapidement les autorités compétentes, en plus d’orange money si encore le retrait du montant n’est pas effectif.

Ainsi, elle va expliquer son problème au Commandant Adjoint de la BIJ. Mais, au lieu que ce dernier lui dise la vérité et promette, par conséquent, de mener des enquêtes pour retrouver rapidement les arnaqueurs, il impute le dossier à un officier de la brigade, en lui instruisant de mettre tout en oeuvre pour que la dame entre en possession de son argent. L’informaticien, convoqué, informe MT qui s’y rend d’initiative. Après la livraison des différentes versions, le bouc émissaire est vite trouvé en MT auquel sans raison l’on impute la faute du simple fait d’avoir appelé l’informaticien afin de trouver un agent de marketing, alors que nulle part il n’est prouvé qu’il connaissait les arnaqueurs et avait encouragé la dame à payer la somme. Donc, en toute conscience, il serait hasardeux d’imputer une infraction quelconque à MT.

En droit, les éléments constitutifs de l’infraction sont au nombre de trois (3): l’élément légal, l’élément matériel et l’élément moral. C’est dire, sans entrer dans le cours de droit, que le simple fait d’indiquer à quelqu’un le chemin qui mène à Rome ne peut pas constituer une infraction. Dans le cas qui nous intéresse, le défaut ici de l’élément moral fait tomber tout l’échaudage, car, à ce stade, la preuve ne peut pas être apportée pour affirmer que MT savait que c’était des arnaqueurs pour s’impliquer.

D’ailleurs, tous ceux qui connaissent MT, exempt de soupçons du genre toute sa vie, ne doutent pas qu’il n’acceptera pas de tomber si bas.

Donc, comme toute logique, MT a systématiquement refusé de payer un montant dont il ne connaît pas la destination. Malgré tout, pour exercer une pression, après des vas-et-viens, on lui fit notifier que l’affaire sera transmise au Tribunal de la CIV. Et de se présenter le lundi pour accompagner la procédure.

Au niveau du Tribunal de la CIV, ce fut un étonnement, car contre MT c’est impensable. Personne ne le connaît de telles turlupinades.

Néanmoins, pour plus de crédibilité, le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de la Commune IV, par l’entremise de son Substitut, décida d’envoyer cette procédure à l’instruction.Ainsi, un Juge d’instruction fut saisi par ordonnance du Président du Tribunal.

Mais, avant, le Substitut,qui avait questionné les vis-àvis, avait confondu la dame qui a reconnu tout son tort dans cette affaire.

C’est alors qu’il y eut une surprise. Le Juge d’instruction, après l’interrogatoire de toutes les parties, malgré l’opposition de MT, paya, lui-même, les cent mille à la dame, qui ne demandait que cela, alors qu’elle a reconnu que celui-là ne se reprochait rien.

La seule explication dans le geste du Juge d’instruction demeure de ne pas permettre de ternir le corps de service de MT. Parce que beaucoup peuvent être prompts à accuser, souvent sans fondement, quand il s’agit d’une affaire dans laquelle certaines personnalités, de près ou de loin, sont citées, même si ces personnalités n’ont commis aucune faute. 

En résumé, les Maliens doivent être prudents contre de tels arnaqueurs qui profitent de leur côté faible, l’amour de l’argent facile, pour leur soutirer des sommes importantes. En effet, des douaniers, qui semblent être très avertis, se sont fait mollester des cinquantaines de millions par des prétendus multiplicateurs d’argent.

Prochainement, je vous ranconterais l’affaire d’un Huissier de Justice qui s’était fait prendre dans le filet de ces illusionnistes.

 

UN EXPATRIE MALIEN PROTESTE ET ACCUSE L'ENERGIE DU MALI (EDM-SA)

 

Bandiougou Yattabaré, c’est le nom de l’expatrié en question, réside depuis quelques années à Paris-France. Mais, il n’a jamais oublié ses origines maliennes. Et aussi, tout ce qu’il gagne à la sueur de son front, petit soit-t-il, il investit dans son pays, le Mali. Il a construit un immeuble à l’ACI 2000, et a acheté et mis en valeur un champ de cinq (5) hectares à l’approche de Siby. Chaque année, quand il prend ses congés, il revient à l’effet d’améliorer l’existant de ses investissements et de trouver des opportunités de nouveaux investissements. Donc, c’est quelqu’un qui mérite des encouragements, lorsque l’on connaît les conditions dans lesquelles il travaille pour gagner son argent, en France.

Mais, certains Maliens n’en ont cure. Il n’est pas seul dans ce cas. Beaucoup de nos émigrés ont été victime de tromperie de nos compatriotes.
C’est ainsi que des agents indélicats de l’EDM se sont organisés sur son dos pour lui soutirer le maximum d’argent. Leur système d’organisation est simple. Sur presque toutes les factures qu’il solde, les mêmes montants reviennent sur des nouvelles, comme s’il devait toujours des arriérés. Exemple, le reçu d’encaissement dont les références sont:
SITE: AGENCE DU FLEUVE                          Caissier             CISSE BINTOU DOUMBIA(03425)
CENTRE:          FLEUVE                                   REçU n°           000069129
CAISSE : 006
REFERENCE CLIENT : 012  30000030177  01,
PERCU : 31.515, qui date du 06/08/2022 10.26.26, prouve que malgré la solde totale du recu n° 000181831 du 04/07/2022  11.23.20 dont le montant se chiffre à 15.000, des arriérés fictifs lui sont imputés. Avisé, il le confirme et se dit prêt à répondre n’importe où pour apporter des preuves.
Cest de dire qu’à ce niveau un contrôle méticuleux doit être mené pour mettre un terme à ces agissement qui n’honorent pas les autorités de l’énergie, au moment où tous les Maliens saluent les efforts inlassables du Ministre de Tutelle, Seydou Lamine Traoré, à l’effet d’assainir le secteur et de lui donner un souffle nouveau par une programmation des besoins et, en l’occurrence, par l’acquisition de machines pouvant le rendre autonome et satisfaisant pour tous.
Cette dynamique illustrative d’une volonté plus poussée des Autorités de la Transition de rendre accessible l’énergie à tous ne doit pas se voir cassée par quelques individus sourds à la réfondation et aux avancées de notre cher Pays. 

REUNION DE NIVEAU DECISIONNEL (RND) POUR LA MISE EN OEUVRE DE L'ACCORD POUR LA PAIX ET LA RECONCILIATION AU MALI

 

Du 1er au 05 août 2022, s’est tenue à Bamako une réunion dite Réunion de Niveau Décisionnel (RND), rentrant dans le cadre de la mise en oeuvre de l’Accord d’Alger. Les conclusions de cette réunion diversement appréciées, parce que discriminatoires entre les fils du Mali, dont certains ont le droit d’accéder aux différentes fonctions de l’Etat exempts de contrôle auquel les autres sont soumis, restent un espoir de taire à jamais les armes..

Voici l’intégralité du communiqué final de cette réunion:

                                “REUNION DE NIVEAU DECISIONNEL (RND)

Parties maliennes à l’Accord pour la Paix et la Réconciliation  au Mali, issu du processus d’Alger, sur certains aspects de la mise en oeuvre de l’Accord

(Bamako, Hôtel Radisson Collection, du 1er au 05 Août 2022) 

                                             COMMUNIQUE FINAL                                                  

Les parties maliennes réunies du1er au 05 août 2022 à l’Hôtel Radisson Collection de Bamako à la faveur de la Réunion de Niveau Décisionnel (RND) des parties à l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger, sur certains aspects de la mise en oeuvre de l’Accord, ont statué ce qui suit:

1. La répartition du quota global pour l’intégration des ex-combattants dans les corps constitués de l’Etat y compris les Forces armées de sécurité;

2. La gestion du cas des hauts cadres civils et militaires des Mouvements signataires ;

3. Les reformes politiques et institutionnelles non liées à la réforme constitutionnelle.

Placée sous la présidence du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, la RND a vu des discussions bilatérales conduites par le Ministre de la Récànjciliation  de la Paix et de la Cohésion nationale, chargé de l’Accord pour la Paix et al Réconciliation nationale.

Ces rencontres bilatérales ont été sanctionnées par des relevés de conclusions entre la Partie Gouvernementale et chacun des mouvements. Ces relevés de conclusions partielles constituent des engagements fermes entre les parties.

Les mouvements ont saisi cette occasion pour formuler des demandes, propositions et doléances dont le Gouvernement a pris bonne note, qui a indiqué que ces questions seront traitées par la commission technique.

La présente Réunion de Niveau Décisionnel a permis de prendre les décisions ci-après:

1. L’intégration de 26.000 ex- combattants en deux phases de 13.000 dont la première tranche est repartie selon le quota ayant fait l’objet d’un consensus entre les parties et la seconde tranche sur une période de deux ans, notamment 2023-2024;

2. La création et l’opérationnalisation d’une commission ad’hoc en charge de conduire les travaux et de formuler des propositions pour la gestion au cas par cas des hauts cadres civils et militaires des Mouvements signataires. Cette commission qui sera mise en place de façon collégiale dans le meilleur délai proposera des modalités de prise en charge des hauts cadres miliaires des mouvements signataires à intégrer dans la chaine de commandement.

3. Le Gouvernement prendra toutes les dispositions nécessaires pour diligenter les reformes politiques et institutionnelles non liées à la réforme constitutionnelle. Aussi, en ce qui concerne les réformes prévues par l’accord qui sont liées à la révision constituionnelle, le soin est laissé au Gouvernement de veiller à les soumettre pour être prises en charge dans la rédaction de la nouvelle constitution en étroite collaboration avec les mouvements signataires.

A l’issue des travaux, les parties se félicitent de la tenue de la présente Réunion de Niveau Décisionnel qui marque l’amorce d’une nouvelle dynamique positive dans le processus de la mise en oeuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali.

Elles se réjouissent de la qualité, la convivialité, la franchise et de la fécondité des échanges au cours de cette Réunion de Niveau Décisionnel.

Saisissent cette occasion pour saluer la Médiation internationale et l’ensemble des Partenaires nationaux et internationaux à cause de leur soutien et leur accompagnement sans cesse renouvelés et tout en les encourageant à demeurer dans cette dynamique.

Le Gouvernement et les Mouvements réaffirment leur pleine détermination et leur ferme engagement à poursuivre dans le même esprit les échanges et l’ensemble des actions nécessaires pour la stabilisation du Mali, la restauration et la consolidation d’une paix durable au bénéfice de notre peuple et de notre nation.

                                                                                                           Bamako, le 05 Août 2022″


                                                            DEROULEMENT

  

Structures

Proposition Commission Technique

Effectif

A

B2

B1

C

 

 

Forces Armées

6000

330

                        1730

3940

 

Police nationale

1000

10

20

970

 

 

Protection civile

400

10

 

40

350

Douanes

336

16

75

100

145

 

Eaux et Forêts

250

20

80

 

150

 

Education (FPC)

822

122

700

 

 

 

Santé (FPC)

440

40

100

300

 

 

Autres corps fonction publique d’Etat

752

38

188

226

300

 

Total

10.000

 

 

 

 

 

 

Cet effort sans pareil dans la mise en oeuvre de l’Accord d’Alger est à l’actif des Autorités de la Transition et du peuple souverain du Mali, dans le respect des engagements. L’espoir est permis de croire que les Mouvements armés apprécieront à sa juste valeur la volonté de la majorité des Maliens, du sud au nord, d’aller vers la paix.

LE PREMIER MINISTRE, CHOGUEL KOKALA MAÏGA, VICTIME DE SORT ET DE SORTILEGE

                                  

Depuis quelque temps, des voix s’élèvent pour demander la démission  du Premier Ministre, Choguel Kokala Maïga.

Ce dernier a été nommé par décret n°2021-0361/PT-RM du 07 juin 2021 du Président de la Transition, Assimi Goïta, conformément à la Charte de la Transition, en son article 11 qui dispose.- (Loi n°2022-001) : “Le Gouvernement de la Transition est dirigé par un Premier Ministre nommé par le Président de la Transition. Il exerce les prérogatives définies par la présente Charte et la Constitution du 25 février 1992”. Là, l’on est en droit de confirmer que sa démission ne repose pas entièrement sur les dispositions de l’article 38 de la Constitution qui la subordonne, d’une façon ou d’une autre, à sa volonté. La Charte reste silencieuse sur la condition de présentation de démission du Gouvernement. Cela peut se comprendre du fait que dans la Constitution la nomination est attribuée à un Président de la République, donc un élu, alors que le Président de la Transition n’est pas élu. C’est dire que l’on ne doit pas confondre “prérogatives” et “sur présentation”.

Ce décret est intervenu, pour rappel, à la suite de la volonté délibérée d’Assimi de donner la responsabilité de la primature au M5-RFP. La retrospective des péripéties qui y ont conduit reste vivace. C’est par un choix majoritaire du même M5-RFP que Choguel a été désigné, malgré le mou de certains qui pensaient qu’ils y avaient plus droit. D’ailleurs, certains parmi eux, plus pressés que la musique, avaient déjà postulé directement au niveau d’Assimi, sans attendre ce choix consensuel du mouvement.

Choguel nommé, certains s’attendaient à des retombées immédiates, puisque issu de leur sérail. C’est comme un retour à la case du favoritisme que le mouvement s’était proposé de combattre. Cette dérive incompréhensible évitée, la bête noire lui fit opposée. Ainsi, l’exigence de la rétrocession de la direction du M5-RFP lui fit présentée.

Sur ce point, personne n’a compris pourquoi le Premier Ministre se cramponnait à ce comité stratégique dont “la belle mort” avait été annoncée. La seule explication peut être l’évitement de l’éclatement du mouvement qui battait déjà des ailes et qui comptait en son sein des tendances très diversifiées, alors que bon nombre de Maliens croyaient au changement qu’il prône.

Ce changement, cette refondation voulue se heurtait à l’opposition des anciens tenants du pouvoir d’IBK dont la sauce a été versée par le coup d’Etat. Ceux-ci suivaient au milimètre près les actions des autorités de la Transition, et d’une manière péjorative, à chaque occasion. C’était de bonne ou mauvaise guerre. Ils se constituèrent en groupement dénommé Cadre d’échanges de partis politiques et groupements de partis politiques pour pouvoir peser dans la balance du retour aux dividendes. Ils déclarèrent même, lors d’une de leurs réunions, qu’ils reconnaîtront plus les autorités de la Transition au délà du 25 février 2022. Mais, cette lutte pour le retour spontané au pouvoir n’a pas été suivie favorablement par certains des leurs et par la majorité des Maliens. Celle-ci fut étouffée dans l’oeuf, si un plaisantin ne s’était pas donné l’audace de s’autoproclamer Président du Mali étant en Côte d’Ivoire. Mais, tenant toujours à renverser les meubles, leur réaction ne tarda à venir quand le Premier Ministre a osé prononcer des critiques à l’égard du mouvement démocratique dont certains de ces mécènes mêmes reconnaissent l’échec, en considération du bilan global qui a été le tien. Ce mouvement démocratique dont tout Malien s’était fait sien, à cause de sa mauvaise gouvernance, a fini par amener beaucoup à présenter des excuses à feu Président Moussa Traoré.

Donc, ces derniers lui demandèrent sa démission, au prétexte qu’il est à l’antipode de ce mouvement démocratique qui a plongé en grande partie le Mali dans le bas-fond, qu’il n’est pas neutre parce qu’il dirige un parti politique. Mais, qui est neutre dans ce pays, où même la société civile se trouve dans des compromissions d’affiliation?

C’était en ce moment que l’ensemble du M5-RFP devrait donner de la voix en vue de lui apporter un soutien indéfectible. Mais, malheureusement pour lui, à l’intérieur de cette corporation, se compte des responsables du mouvement démocratique qui n’ont pas bien accueilli ses critiques, qui sont, dans ce cas, favorables à la décision du cadre d’échanges, en dehors de la raison qu’ils n’ont récolté d’intérêts. Cependant dans ce M5, des hommes de grande valeur se trouvent, tel Modibo Sidibé, Mme Sy Kadiatou Sow et bien d’autres, sur lesquels repose la crédibilité pour le changement, si changement il y a. Ceux-ci ont fait la preuve de leurs compétences partout où ils sont passés.

Les Maliens étaient sur ces mouvements d’humeur quand, encore, la démission du Premier Ministre fut presque exigée d’Assimi lorsque celui-là, qui n’a pas sa bouche dans la gourde, encouragea les forces vives de la Nation à se mobiliser pour gagner les joutes électorales prochaines. Ce fut un tollé général de la part de ceux qui pensent que les propos qu’il a tenus pourraient les empêcher de venir ou de revenir aux affaires, même si les Maliens, à qui revient le dernier mot, ont le pouvoir de décider autrement. De toute façon, les citoyens maliens sont assez mûrs pour savoir choisir désormais les hommes les meilleurs, compte tenu du vécu, malgré ce que dira Choguel.

La Transition qui a mis Assimi et Choguel à la tête du Pays tire vers sa fin, si on se réfère au chronogramme qu’elle a tracé. Le moment est mal choisi pour changer ce Premier Ministre auquel l’on reconnait toutes les qualités de courage dans ses idées, de compétences dans la géostratégie, la géopolotique, d’amour, tout court, pour son peuple. Qui va faire mieux? La question se pose, même s’il lui est demandé d’écouter, dans le bon sens, ses compagnons de lutte dont certains ne manquent pas de bonnes idées.

Enfin, pour tout dire, seul Assimi Goïta, le Président de la Transition détient le pouvoir d’ordonner la démission de son Premier Minsitre. Tout le reste s’interprète comme un tapage donnant lieu virtuellement à plus de visibilité dans l’opinion pour ses commanditaires.