La fibre patriotique du malien a refait spontanément et davantage surface à l’annonce de la reprise de Kidal par les autorités de la transition, en tête son excellence Assimi GoÏta, Chef de l’Etat, le 14 novembre 2023, au point d’éclater une allégresse générale dans tous les coins et recoins du pays, parce qu’en latence, il y avait des faits insupportables pour tout bon sens par l’arrogance d’une seule famille, la famille Intalla.
L’on se rappelle que Iyad Ag Galy, produit de cette famille suscitée, en faveur des accords de Tamarachek, avait été nommé conseiller des affaires du nord à la Présidence de la République, fonction qui lui ouvrit les portes de l’Arabie Saoudite en tant que Consul. C’est de là qu’il fut retourné contre le Mali par des lobbys pour des raisons autres qu’islamiques comme ils lui avaient fait croire au début. Rentré au bercail avec des motivations erronées, avec les promesses de soutien matériel et financier, il entreprit la sensibilisation de ses parents Ifhogas contre la gouvernance des autorités de Bamako. Il ne manquait pas d’arguments fallacieux qu’il tirait de la rébellion de 1963 dont il prétendait avoir perdu beaucoup de parents proches, de la discrimination dont faisait l’objet sa région qui ne bénéficiait pas des mêmes actions de développement que le sud du pays. A ces prétextes, celle qui satisfait ses commanditaires, il mit en exergue la question religieuse de laquelle il reprochait aux musulmans maliens la mauvaise pratique.
Ainsi, débuta l’arrivée de prétendus djihadystes d’un peu partout, parmi lesquels des ex-combattants de l’armée de Kadhafi, à la suite de l’assassinat de celui-ci par une coalition des armées de l’OTAN, dans les abords de Kidal. Ceux-ci y installèrent une base qui n’inquiétait pas outre mesure les autorités jusqu’au jour où six ressortissants européens dont des allemands furent enlevés. Pour faire face à cette nouvelle situation, sur pression des occidentaux, des patrouilles furent entamées. Mais les enlèvements continuèrent de plus belle. L’affaire Camate est là pour nous rafraichir la mémoire. Les autorités ignoraient, entretemps, que des connexions entre ces djihadistes et Iyad et ses hommes et le MNLA étaient en train d’être tissées. A la suite de quelques escarmouches avec l’armée, la coalition djihadiste-Iyad-MNLA déclencha des hostilités contre tous les symboles de l’Etat, au moment où l’armée était dépourvue de tout, n’avait ni d’hommes de la situation, ni de matériel, ni de logistique. Le Mali commença à enregistrer les attaques les plus criminelles dont celle d’Aguelhok au cours de laquelle plus d’une centaine de soldats en cours de munitions furent froidement tués. En quelques jours, ils occupèrent un tiers du territoire du Mali. L’on n’a pas besoin de relater ici les affres de cette occupation.
Ayant maintenant poussé suffisamment d’ailes, ils décidèrent, avec des complicités internes et externes, de s’emparer de tout le reste du territoire. J’étais dans mon bureau, à Sévaré, le 10 janvier 2013, quand un agent de la Cour vint m’informer que la ville de Konna a été prise par les djihadistes, et que tous les serviteurs de l’Etat étaient en train de fuir vers Bamako ; qu’ils entreront à Sévaré le lendemain vendredi dont la direction des prières dans les mosquées seront assurées par eux.
Ici, je vais marquer une pause pour magnifier la bravoure de nos soldats qui se battaient alors qu’ils n’avaient même pas de bonnes chaussures. Ceux-ci s’étaient battus corps et âme, et avaient tués beaucoup parmi eux en les affaiblissant, sinon ils seraient entrés à Sévaré le même jour des affrontements. Au niveau de Barbé-Sévaré, un peloton prêt à donner sa vie au lieu de fuir, avait intimé à tous de n’embarquer aucun militaire en fuite.
C’est pourquoi, je reste sceptique sur la possibilité de progression des djihadistes jusqu’à Bamako, tant les obstacles étaient énormes, sauf qu’avec le recul, eu égard à son comportement et ses déclarations actuels, l’on est en droit de penser qu’ Oumar Mariko et ses compagnons qui avaient tenté de créer des troubles à Bamako en ce moment même la voulaient.
Mais, déjà à Sévaré, beaucoup de jeunes étaient sortis pour soutenir par tous les moyens l’armée. Ces derniers étaient prêts à former des barrières, d’être même, s’il faut, des chairs à canon.
Et alors, pendant qu’ils (les terroristes) se regroupaient et attendaient des renforts, Serval entra en danse et anéantit leur espoir. En moins d’une semaine, tout le nord fut libéré avec les militaires maliens excepté à l’entrée de Kidal où ces derniers reçurent l’ordre de rebrousser chemin, en tout cas de ne pas y rentrer même si cette interdiction n’était pas opposée aux éléments des forces armées tchadiennes que la France a amenées dans son sac puisque disposées à obéir au doigt et à l’œil aux injonctions venant de celle-ci.
Dès lors, la France, gardant malicieusement son idée derrière la tête, entreprit de fourbir sa trahison. Elle réhabilita le MNLA, cette autre branche du terrorisme qui avait été chassée de Kidal par ses alliés terroristes. Les faits postérieurs nous confirment ce statut de ce groupe hétérogène qui s’était présenté comme rebelle. Et plus, elle imposa, devant la faiblesse des autorités de l’époque, l’acceptation d’un regroupement appelé aujourd’hui CMA qui se compose du HCUA, qui n’est autre que les éléments du terroriste Iyad Ag Galy, du MAA, en majorité arabe et le MNLA irrédentiste, qui tient à créer un Etat de l’Azawad à l’intérieur de l’Etat malien, reconnu depuis les indépendances des colonies africaines par l’ONU, alors que même dans l’histoire mémorielle il n’existe pas de territoire azawad, sauf une représentation d’un pâturage sous forme de cuvette dans la région de Taoudénit.
Le refus de la création de cet imaginaire espace se lit sur le visage, l’attitude et les affirmations de presque la totalité des populations du nord. Le MNLA ne constitue qu’une infime minorité dont la plupart de ses composantes ne sont pas totalement maliennes : tantôt ses membres sont maliens, tantôt nigériens, tantôt burkinabés, tantôt algériens.
Je sais ce que je dis pour avoir servi pendant presque quatre ans comme Juge de Paix à Ménaka entre 1995 et 1998. C’est avec nous qu’il ya eu les intégrations des ex-combattants de la rébellion de 1990 qui peuvent changer leur veste à tout moment. Aucun de ceux-ci n’avait de pièces confirmant leur origine.
Donc, la France et compagnie nous ont tiré le ver du nez, devant la situation de faiblesse que nous subissions, en muant Serval en Barkhane,et Misma en Minusma. En créant Barkhane, alors que Serval pouvait achever la libération du Mali des terroristes et remettre l’autorité de l’Etat malien à même de s’exercer sur l’ensemble de son territoire, on nous fit croire qu’elle est nécessaire pour sécuriser tout le sahel, tandis que toute cette crise ne concernait que cette zone du nord malien. En cela, l’on voit l’erreur impardonnable de la France qui pensait avoir ainsi l’œil et les mains sur cet ensemble sahélien qui regorge de richesses énergétiques. Elle espérait que les Etats de ce sahel, en reconnaissance de cette intervention, aurait mis ces richesses à sa disposition. Rien n’y fit. Et d’ailleurs, elle a fini par s’embourber et faire appel à Takuba élargie à toute l’Europe dont certains de ses pays ont refusé d’entrer dans le jeu. Et au contraire- c’est le comble- elle a fait étendre la crise au centre du Mali, au Burkina Faso et au Niger, avec la complicité de la Minusma qu’elle dirigeait, en fait. Nous étions dans cette situation de détresse généralisée quand intervinrent des coups d’Etats au Mali, car le ras-le-bol avait atteint un tel seuil que les Maliens crachaient au passage de leurs autorités et de Barkhane et de la Minusma et de toutes les forces qu’ils voyaient plutôt comme des forces d’occupation qui n’étaient pas venues pour libérer le pays.
Et comme un bonheur, Macron, Président français, maîtrisant mal la géopolitique et la géostratégie, donna l’occasion de se débarrasser de Barkhane en décidant avec éclats de son retrait du Mali pour raison de coups d’Etat tandis qu’il en acceptait d’autres ailleurs. Cette erreur également se paye puisqu’à la suite elle a été rejetée par l’ensemble des pays du sahel qui rejettent tout autant la politique de la France.
Le Mali ayant désormais à sa tête cinq colonels accompagnés d’une solide équipe de technocrates, se mit à imprimer sa propre marque dans la conduite des affaires publiques. Il ne tolérait plus d’actions nocives relatives aux finances et leurs sources et ses relations avec ses partenaires dont le choix est désormais autonome. Et il n’a pas eu tort de tendre la main à la Russie au risque de son effondrement. A l’égard de la Russie, il manque de qualificatifs pour la remercier.
La Russie est un Etat sérieux, honnête, franc, loyal dans ses relations, et ignore le faux-fuyant. Les faits sont là pour le témoigner, car, en peu de temps, l’armée malienne peut être comptée parmi les puissances militaires de la sous région. Ce tandem va crescendo pour le bonheur des Maliens grâce à une transition qui a fait et fait mieux qu’une démocratie tronquée.
Cette transition a eu le mérite d’organiser et de motiver une armée qui était devenue moribonde, qui avait honte de n’avoir pas les moyens de défendre son territoire qui était mis en lambeaux par une horde de terroristes sans foi ni loi, qui se donnait la joie, le plaisir de tuer, d’exterminer des villages entiers. Même si tout le monde ne mesure pas l’étendue de ce mérite, il est inestimable, en termes de sécurité pour les soldats eux-mêmes et les populations, en termes de coût.
Rarement la question est posée quant à savoir par quel tour d’adresse les autorités actuelles arrivent à réunir tous ces fonds pour faire face au coût qu’engendre cette vaste campagne de sécurisation de cet immense territoire. Rien que l’achat de cet important matériel de guerre constitue plus que l’œil de la tête, sans que les autres charges indispensables n’en pâtissent de façon dramatique, pendant que beaucoup de partenaires du Mali ont fermé leurs bourses, et on lutte contre les effets de sanctions illégales, illégitimes et inhumaines de la CEDEAO. On dit que comparaison n’est pas raison, mais il faut reconnaitre les bienfaits d’une gouvernance vertueuse par rapport à un passé récent qui nous a habitué à croire que les caisses de l’Etat qu’on volait était sèches, vides. Cependant, certains malpropres s’étaient enrichis sur les milliards que parvenait à mobiliser le pays. En toute logique, ce sont ceux-ci qui sautent à cogner leur tête au plafond de leurs maisons pour réclamer la fin de la transition espérant sur leur retour aux affaires pour reprendre leurs sales besognes. Ils n’ont cure des atrocités qui se commettent. Que Dieu nous en garde ! Et il faut croire que la plupart des Maliens ont compris que cette transition est une manne de Dieu qui pourra remettre le Mali sur ses pieds si seulement les malintentionnés lui laissaient les coudées franches.
Ainsi, réarmée, l’armée ou FAMA, c’est du pareil au même, car l’on ne peut pas dissocier ses membres de la hiérarchie qui remonte à Assimi et ses compagnons, entreprit de reprendre le contrôle sur le plan sécuritaire de tout le pays, conformément aux recommandations fortes des Assises Nationales de la refondation (ANR). Au constat de cette détermination qui portait fruit, la Minusma, sous la houlette de l’ONU et de la France, se mit à pondre de graves accusations de violations de droits de l’homme dans l’esprit machiavélique d’y associer Wagner. Ne pouvant plus supporter plus longtemps-dix ans se sont déjà passés sans résultat- ces mauvais compagnons, qui visiblement avaient un autre agenda que celui de la libération du Mali, les autorités maliennes demandèrent et obtinrent par la résolution 2690 du Conseil de Sécurité de l’ONU le départ de la Minusma. Nous sommes à cette phase.
Loin de comprendre quelle mouche a piqué les irrédentistes terroristes, CMA, JNI et autres y compris, alors que la résolution disposait de la rétrocession de tous les camps de la Minusma aux autorités maliennes, ceux-ci s’érigèrent pour s’opposer à l’exécution de cette décision logique par les armes. Ils avaient compris qu’avec la proximité de l’armée, ils ne pourront plus se livrer à leurs malversations : les rackets, le commerce de drogue et l’exploitation des mines, qui étaient des sources importantes de revenus. Aussi, ils déclarèrent leur désolidarisation entière de l’accord de Paix d’Alger suivie de menaces de la reprise des hostilités. Ce qu’ils ne mirent pas du temps à mettre en exécution. Aussi, mirent-ils un blocus devant le village de Ber où ils avaient une forte concentration de leurs activités. De ce point devenu stratégique, ils contrôlaient toute la région de Tombouctou. C’est de Ber que furent planifiés l’assassinat du Colonel Lamana, ancien rebelle qui avait préféré rejoindre les rangs de l’armée régulière, et les représailles contre tous ceux qui refusaient d’adhérer à leur entreprise maléfique. Encore, j’ai vécu ces évènements de près, puisque ce brave officier venait de quitter chez moi il n’y avait pas une semaine. J’y étais Président du Tribunal. et j’étais à deux carrés de chez lui quant il fut tué.
Les FAMAS ne s’en firent pas trop de soucis, et après quelques accrochages, reprirent le contrôle non seulement de Ber mais de toute la localité. Devant une telle défaite, ils ne trouvèrent mieux que de déverser leur haine sur la population civile sans défense. C’est ainsi qu’ils attaquèrent et brûlèrent le bateau Tombouctou bondé de civils en partance vers Gao tuant plus d’une centaine de personnes. Pour affirmer leur rage, ils s’en prirent aux Famas à Gourmas-Rharous, Bamba et Bourem, tuant avec ceux-ci plusieurs civils. Leur dessein était aussi d’affaiblir les FAMAS dont la prochaine étape était Kidal, Aguelhok et Tessalit. Mais, heureusement, ils perdirent toutes ces attaques en faveur des cracheurs de feu venant du ciel et de la terre. La débandade commença, la panique se propagea. Et l’armée, de manière inexorable, royale, continua sa progression jusqu’aux abords d’Anéfis, avant-dernier bastion après Ber et avant Kidal et espoir de grande résistance pour tous les terroristes qui y avaient afflué de tous les côtés, or il était question de la rétrocession, au préalable, aussi des emprises de Tessalit et d’Aguelhok, occupées par les soldats tchadiens réformés en casques bleus. Mais, pour atteindre ces deux dernières localités, il faut nécessairement passé par Kidal, siège de concentration armée de la CMA et ses alliés terroristes. La bataille d’Anéfis fut rude, mais une fois encore les FAMA sortirent victorieuses au bout de trois jours d’intenses combats parsemés d’embûches, d’embuscades, de franchissements de tracées, comme ce qu’elles vécurent dans la reconquête de Kidal.
Anéfis conquis, il fallait rebattre légèrement les cartes, peaufiner les plans en fonction des renseignements crédibles reçus, avant d’entamer la dernière phase cruciale. Tout fut mis en veilleuse, les chasseurs, les drones, les blindés, etc. C’est dans cette attente également du signe de la Minusma qui avait devoir de remettre solennellement les clés des bases suscitées, que les Famas apprirent que cette force de l’ONU a favorisé l’occupation de la base de Batfar avec tout l’armement qui y était par les terroristes, et par extenso, s’apprête à rétrocéder à ces derniers tout le matériel de guerre en stock dans les camps 2 de Kidal, de Tessalit et d’Aguelhok, si ce n’était déjà fait. Comme il était évident que traverser Kidal pour Tessalit ne pouvait passer sans affrontements longtemps préparés par les irrédentistes, les forces spéciales furent mises à contribution. Elles furent parachutées nuitamment avec toute la logistique nécessaire et formèrent une ceinture tout autour du camp de Tessalit. Les terroristes n’y vurent rien venir.
Tessalit, selon les experts en géo stratégie, constitue un point névralgique du monde. De Tessalit, les installations adaptées peuvent permettre d’avoir l’œil sur le monde. Beaucoup de puissances, depuis les indépendances, ont essuyé de la part des autorités successives du Mali le refus de l’occuper. C’est aussi la zone qui partage une large frontière avec l’Algérie, cette Algérie qui n’hésite pas à donner le gîte aux terroristes tels que Iyad. Elle oublie parfois toute l’assistance que les autorités maliennes et leur peuple lui ont apportée lors de sa guerre de libération contre le colonisateur français. Sa philosophie demeure plus souvent que l’Africain blanc ne doit pas être sous l’ordre de l’Africain noir, en oubliant que le sang noir coule dans la veine des deux, l’origine du Prophète Mohamed (PSL) et les Pharaons d’Egypte le prouve. C’est ainsi que l’on avait enregistré des pensées du même genre quand Dominique de Villepin se réjouissait des avancées significatives des rebelles et Jean Yves le Drian jubilait de sa fratrie avec les hommes bleus, même si en arrière-plan les visées étaient vissées sur des intérêts égoïstes.
Les soldats tchadiens, n’ayant pas d’autres alternatives, procédèrent à l’abandon du camp suivi de celui d’Aguelhock. Par la prise de ces deux camps, les terroristes furent pris en étau. Leur champ d’actions fut considérablement réduit. Et Kidal resta la seule cible pour les FAMAS. Le contingent d’Anéfis renforcé, il prit la direction de la cible. D’affrontements en affrontements, les FAMAS arrivèrent aux portes de Kidal. Il faut avoir les vidéos de ces affrontements pour mieux apprécier toute la stratégie militaire mise en branle pour dérouter les terroristes. Ces derniers avec leurs conseillers occultes avaient mis en place toute une batterie de plans pour freiner la progression des FAMAS. Mais devant la détermination et l’intelligence des soldats maliens, tout cet échafaudage s’écroula, durant trois jours et plus de combats. Rien n’empêcha la prise de Kidal qui est actuellement entièrement sous le contrôle des forces légalistes qui y reçurent un accueil triomphal de la majorité de la population qui était prise en otage depuis plus de dix ans. L’armée n’y rencontra aucune résistance apparente, puisque tous ceux qui se prétendaient invincibles, de guerriers aguerris, sortis des cuisses de Jupiter, étaient morts où avaient fui en abandonnant tout, mêmes leurs familles, à travers l’Algérie et la Mauritanie. L’apothéose aurait été totale s’ils étaient tous arrêtés, jugés et condamnés comme ils le méritaient.
L’on ne voit pas autrement un pays qui a vécu de tels carnages et hécatombes revenir pour négocier comme si de rien ne s’était passé avec ceux qui sont à leur origine. Tout le mal réside à l’impunité que le Mali leur a accordée de façon discriminatoire, croyant que c’était des gens dignes de foi, de confiance, alors qu’ils n’écoutaient que leur cœur et leurs alliés et aide dans leur prétention machiavélique. Sinon, qu’est-ce que le Mali ne leur a pas donné tel que le soutient l’Aménokal Bajan Ag Hamatou, député de Ménaka, mêmes des intégrations injustes dans les différentes fonctions de l’Etat alors que leur seul mérite demeure d’avoir exterminé des innocents et les forces armées qui ne leur ont rien fait et ravagé des villages entiers.
Donc, aucune négociation ne doit passer avec eux avant jugement et condamnation, sinon ce serait un éternel recommencement.
Le temps nous a confirmé qu’ils n’hésitent pas à faire défection à la moindre occasion qui s’offre à eux pour déstabiliser le pays, même si le Mali leur donnait tout, concédait à des négociations indéfinissables, car la problématique de leur volonté reste la prétention héréditaire, féodale, du bénéfice des dividendes sans efforts, contrairement aux autres maliens. Leur refus de rentrer dans la légalité ne s’interprète autrement que par la prédominance armée qu’ils avaient sur les autres communautés, et qui leur permettait d’avoir la main basse sur tous les profits au nord.
Donc, dans la logique d’un homme averti en vaut deux, le Mali doit refuser toute négociation avec eux, tout port d’armes légères ou lourdes, avec la seule condition qu’ils viennent se rendre ou rester dans leur cachette avant que la main soit mise sur eux. Par conséquent, ne leur donner aucune possibilité à l’avenir de reprendre quelques hostilités que ce soit sur le territoire du Mali. Il faut y mettre tous les moyens.
La communauté internationale incarnée par l’ONU ne doit pas nous en vouloir pour cela. Les autorités maliennes n’ont fait que leur devoir de sécuriser les Maliens et leurs biens sur leur territoire. Car aucun autre pays de ce monde n’acceptera que des groupes armés, venus de tous les horizons, occupent son territoire sans droit.
Les Maliens, pétris de dignité, ne l’ont jamais accepté. C’est pourquoi à l’annonce de la reconquête de Kidal par son Excellence, le Colonel Assimi Goîta, Chef de l’Etat, qui a piloté avec la hiérarchie militaire toute l’opération au nom des FAMAS et de tout le peuple, aucun malien, aucune partie du pays, ne restèrent en marge de la manifestation de joie qui fut totale sur l’ensemble du territoire, car il est compris que l’arrogance surtout injustifiée a une limite.
Il n’existait pas de raison valable que des Touarègues et autres prennent des armes contre le Mali, puisqu’ils n’ont jamais été agressés, marginalisés par les autres communautés pour le simple fait d’être Touarègues. Les quelques uns qui ont la chance de fréquenter, d’habiter le Mali ailleurs que le Nord s’y sentent mieux. D’ailleurs, dans l’Administration, dans l’armée, ils occupent les meilleurs postes. Bien que la revendication de meilleure condition de vie est normale et défendue par les textes maliens, mais elle ne peut pas être comprise si ses objectifs sont de diviser le pays, d’apporter la désolation et la misère au peuple.
Ainsi, le seul mot qui vaille est bravo aux FAMAS et à leur hiérarchie. Tous les bons Maliens les encouragent, les soutiennent, pour la noble tâche qu’elles mènent.
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