Il ne fait pas l’ombre d’un doute que l’URSS était un vaste ensemble qui était composé,avant sa dissolution, de 15 républiques fédérées qui sont:
-république socialiste soviétique d’arménie,
-république socialiste soviétique d’azerbaïdian,
-république socialiste soviétique biélorusse,
-république socialiste soviétique d’estonie,
-république socialiste soviétique de géorgie,
-république socialiste soviétique kazakhe,
-république socialiste soviétique kirghize,
-république socialiste soviétique de léttonie,
-république socialiste soviétique de lituanie,
-république socialiste soviétique de Moldavie,
-république socialiste soviétique de russie,
-république socialiste soviétique du tadjikistan,
-république socialiste soviétique du turkménistan,
-république socialiste soviétique d’ukraine,
-république socialiste soviétique d’ouzbékistan,
sans compter les régions et républiques autonomes.
Mais l’URSS éclata le 26 décembre 1991, un jour après la démission du pouvoir de Gorbatchev.
C’est dire que l’Ukraine était partie de l’URSS au même titre que la Crimée. En 1954, sur un plateau, lors du tricentenaire de l’URSS, Khroutchtchev fit cadeau de la Crimée à l’Ukraine, sans donner de choix au peuple soumis à une dictature socialiste.
Ainsi fait que l’article 18 de la constitution de RSS d’Ukraine de 1959 dispose:”La République socialiste soviétique d’Ukraine est composée des Oblasts de : Vinnitsa, Nolhyne, Dniepropetrovsk, Drohobytch, Jytomyr, Ruthenie, Subcarpathique, Zaporojie, Kiev, Korovograd, Crimée, Lougansk, Lviv, Mykolaïv, Odessa, Poltava, Rivne, Stalino, Ivano-Frankovsk, Soumy, Tarnopol, Kharkov, Kherson, Khmelnitski, Tcherkassy, Tchernitsi, Tchernigov. On notera, par ailleurs, que la RSS d’Ukraine était un membre fondateur de l’ONU en 1945, comme la RSFS de Russie et de la RSS de Biélorussie”.
Donc, à propos de la Crimée dont l’annexion à nouveau par la Russie est à l’ordre du jour, et suscite un conflit au stade de sanctions économiques de la part des Etats-Unis et ses alliés de l’Europe contre la supposée belligérante plusieurs thèses s’entrechoquent quant à savoir si la Russie n’est pas en train de violer le principe sacro-saint de la non-violabilité des frontières reconnues par l’ONU et par conséquent de se livrer à des provocations contre le peuple ukrainien qui aspire à rejoindre le giron européen.
La thèse la plus répandue est que ce principe a été violé à maintes reprises du côté des tenants de l’ordre mondial suivant des intérêts divergents. Et très souvent des petits Etats ont pâti, ont été réduits à rien, dans leur guerre de positionnement.
Cette fois-ci, la Crimée a donné tous les moyens à la Russie de venir en sauveur, lorsque notamment elle pense que c’est la meilleure alternative pour échapper aux crises auxquelles est confrontée actuellement l’Europe, et de regagner la mère-patrie dans laquelle elle se reconnaît. Ainsi, l’on ne doit pas s’étonner de l’allure à laquelle les formalités de réintégration ont été réalisées, au bonheur de la quasi-totalité de la population bénéficiaire et de la Russie elle-même qui n’attendait que cette occasion.
La Russie a tout a gagné en s’offrant de sorte une narine pour respirer, dans sa mansuétude.
Une leçon est à tirer qui consiste à tenir le langage de la vérité aux grandes puissances, selon lequel elle doivent revoir leur façon de voir le monde, en rétablissant les équilibres qui sont en voie de voler en éclats, par conséquent de refuser de soutenir des groupuscules qui oeuvrent dans l’illégalité totale.