L’attaque récente du 22 juillet 2022 donne beaucoup à réfléchir par rapport au site du camp de Kati. Ce ne sont pas les experts en sécurité qui peuvent le démentir, de l’affirmation qu’il est dans une sorte de sac qui ne lui convient plus, malgré son importance en étendue, des hommes en uniforme qui l’habitent, de l’arsenal de guerre qu’il renferme.
Deux routes principales le traversent: une, en provenance de Koulouba, offre la possibilité de le tenir en sandwich, en se scindant en deux voies. Toutes les deux voies le transpercent de sorte qu’il est difficle de prévoir rapidement un danger camouflet par le transport de tous genres.
C’est aussi le cas de la route venant de Samé. Celle-ci passe derrière les murs du prytanée, des logements militaires, pour continuer, comme la première, à Kati ville et au-délà, en Guinée et au Sénégal.
Autrement, c’est dire que si le camp était dans un site approprié, les terroristes n’auraient pas eu l’occasion de s’en approcher. Dans ce cas, les sentinelles auraient pu les voir venir de loin.
En d’autres termes, la vigilance de chaque instant est exigée des militaires afin qu’ils puissent nous sécuriser, car la sécurité la plus totale, rassurante, doit commencer par eux. Désormais, en attendant de construire un camp à la dimension des besoins d’infrastructures adéquates, il est nécessaire de fermer toutes voies qui passent en son milieu.
Aussi, malgré les sirènes de malheur, les Maliens de tous bords doivent se mobiliser pour aider les militaires dans ce combat d’honneur, en donnant les informations, pour la simple raison que les ennemis du mali, en tête desquels la France, veulent nous détruire.
Il est prouvé que les mercenaires ivoiriens qui ont été arrêtés à l’Aéroport International Modibo Keïta-Sénou sont venus en appui d’autres mercnaires qui ont effectué huit rotations déjà à l’insu de nos autorités, de la Minusma et de l’ONU.
Prenons garde!