CES HOMMES EN DÉFECTION QUI VOULAIENT GOUVERNER LE MALI



 

Après la chute de l’ex-Président défunt, Ibrahim Boubacar Keïta, certains hommes, notamment des politiciens, ont montré leur pire vrai visage, alors bien que des Maliens pensaient qu’ils étaient profondément imprégnés des vertus de la justice à laquelle tout citoyen doit se soumettre.

En effet, la soumission aux exigences de justice est une marque de responsabilité pour le triomphe de la légalité. Un Etat, avec ses trois attributs de souveraineté, est fondé sur des règles définies et acceptées par l’ensemble de ses citoyens. Ceux qui s’en écartent volontairement se mettent dans la posture du refus de cette légalité dont le corollaire est la stabilité, donc du devenir, et ne doivent pas bénéficier de sa protection, et doivent subir son courroux.

La “Redevabilité” envers son pays c’est d’assumer ses actes en tous temps quand la justice le commande, car un Etat sans justice est une jungle où la loi du droit est supplantée par la loi du plus fort.

La volonté de vouloir se débiner de la justice correspond à un manque de réalisme de la part d’un responsable qui nourrit des ambitions politiques poussées.

La moule dans laquelle se sont mis Karim Keïta, Boubou Cissé, Tiéman Huber Coulibaly, Mamadou Igor Diarra, Oumar Mariko, Ben Barka, Babel Bah, et autres, incite à dire que ceux-ci ont cédé à la réalité de la dénégation de leur droit à la défense, et de leur droit à briguer un quelconque suffrage au Mali. Leur fuite en avant requiert, de plus en plus, une opinion défavorable à les voir revenir dans les girons du pouvoir, et l’attentisme d’une nouvelle perspective n’est pas, à l’instant, prometteur. 

La logique du pouvoir de refondation du Mali ne peut pas permettre, au risque de se renier, de revenir aux fondamentaux qu’il combat, l’impunité en est un.

En fait, la prison pour le triomphe de la vérité appartient aux hommes de dignité, auxquels la justice donne la garantie de pouvoir se disculper. Le manque de confiance en sa justice ne justifie pas de la fuir en étant poursuivi par la clameur publique. C’est ce qui se comprend dans l’attitude de Madame Bouaré Fily Sissoko qui la demande dans sa conviction d’avoir la possibilité de prouver du contraire de ce que l’on lui reproche. Beaucoup attendent de pied ferme ce jour de grande délivrance.

Maintenant que des mandats ont été émis contre eux, tout le monde attend de voir leur réaction pouvant découler du bon sens, celui de venir répondre à l’appel de la justice de leur pays, en sachant que tant que ces mandats continuent à courir leur liberté est menacée.

Le couvercle que leur offre Alassane Dramane Ouattara n’est que circonstancié et guidé par la haine qui lui est insufflée par sa Maîtresse, la France, à laquelle il doit tout. Toute évolution différente du régime de ce dernier peut sauter ce couvercle, en principe, dépourvu d’aisance.

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